
Il ne nous est pas possible de souffrir d’excès d’empathie mais bien de celui de compassion; c’est lorsque l’on confond empathie et compassion que les émotions des autres nous accablent. Nous prenons alors ce qui ne nous appartient pas.
L’empathie : est la capacité de « ressentir l’autre de l’intérieur. » Cela renvoie donc à la capacité intuitive de se mettre à la place de l’autre et de percevoir ses ressentis.
La compassion : vient du latin « cumpatire » qui signifie souffrir, éprouver. Cela renvoie au sentiment de ressentir la souffrance de l’autre et de vouloir y remédier. La compassion c’est ressentir l’émotion d’autrui, être pris par des émotions qui ne nous appartiennent pas.
Lorsque la relation est de l’ordre de l’intime, et que la fatigue est de la partie, il est fréquent que la compassion prenne la place de l’empathie. Nous nous sentons alors submergés, dépassés par les émotions.
Dans ces situations, un moment d’introspection, de prise de recul et d’acceptation des émotions permettent de retrouver un peu de clarté et de laisser l’empathie reprendre le relais.
Votre rôle n’est pas de porter les bagages des autres mais simplement de proposer votre aide afin de permettre à autrui de prendre leurs responsabilités. Ainsi, vous vous préservez et vous permettez à l’autre de gagner en autonomie et de prendre confiance en sa capacité à porter ses propres bagages.
Il est donc essentiel de (ré)apprendre à utiliser notre empathie plutôt que notre compassion, afin d’éviter de se sentir envahi par les autres, et donc de pouvoir protéger notre énergie et notre bien-être. ☀️🌈🫶